François Pignon dans la 4eme dimension.

Commençons une fois n'est pas coutume, par un petit rappel technique pour les accros au blog. Si par le plus grand des malheur, vous ne recevez pas votre mail quotidien en provenance du Rocks Tour 2014, il faut toujours aller jeter un coup d’œil sur le site des Tapotours (qui devrait être dans vos favoris comme tout bon fan qui se respecte)
Blog Tapotour   (en cliquant sur le lien vous avez accès aux archives de tous les voyages)
A bon entendeur....




Revenons à notre soirée d'hier dans la jolie (mais complètement paumée) ville de Walsenburg (Colorado). On a voulu voir quelque chose de différent, on a été servi. En arrivant, la rue devant l'hôtel est bouclée pour cause de fête au village. Avec groupe de musicos, très bruyant, mais qui assure une ambiance de feu pour les autochtones un peu éméché (énorme l'indien en bleu qui veut brancher sa guitare). Puis on mange plutôt pas mal dans le resto de l'hôtel et on monte gentiment se coucher dans notre petite chambre décorée à l'ancienne. Sympa et original!!






 Vers 1h, alors que l'on dors profondément, un bruit énorme nous fait tous sursauter, un train. La ligne de chemin de fer passe derrière la chambre et il fait rugir sa sirène (ou son klaxon) pendant plusieurs minutes (les trains font parfois plusieurs km de long aux Stasunis). Et cela va durer toute la nuit (1 fois par heure environ). Dur dur.



A 6h, toute la T. family rend les armes (alors que le réveil était prévu vers 8h) et constate que moral est au plus bas. Peu de sommeil et prise de conscience que ce dimanche est déjà notre dernier jour sur place.  Pas grave on va se rattraper sur le ptitdéj' qui s'annonce redoutable, car fait maison, prévu à 8h30.
8h45 l'hôtel est désert. Y'a tous les clients qui attendent ds le hall mais pas un membre du staff n'est là!! Bon on se contentera donc d'un vieux cookie tout mou qui traîne dans le coffre au chaud depuis 800km. Allez on se lave les ratiches et on s'arrache. Oh non mon déo s'est vaporiser entièrement dans la trousse de toilette et en particulier sur les brosses à dent. J'ai maintenant une halène de dessous de bras.



Cet hôtel "Plaza" est vraiment maudit et la ville est à fuir absolument (sauf pour les insomniaques ou les adeptes de la Sncf). On aurait du s'en douter quand hier lors du dîner, un vieille dame de plus de 80 ans, à rater 2 marches et à foncer la tête la première dans une armoire (qui a failli se renverser sur une autre table) et dans un sac de golf, le tout dans un bruit assourdissant. Et elle s'est relevé comme si de rien n'était. Allo quoi c la 4eme dimension?




Vers 10H30, on arrive à Colorado city, pour visiter the garden of god (je savais pas que ça poussait c outils la!!) Malgré la faim et un manque de motivation flagrant, on arrive tant bien que mal au bout de notre trail du jour. On retrouve alors un peu d'entrain car on est en approche du "All you can eat buffet" de chez Pizza Hut.
Encore raté, pas de buffet à volonté le dimanche. Quand ça veut pas sourire !!








Du coup, c après-midi relâche avec piscine, jacuzzi et toboggan et bien sur un tour au "mall" du coin pour les ultimes achats. Il est d'ailleurs assez grand, ce n'est pas un demi-mall (blague qui rappelle le boulot un chef Marius?).
En soirée, on prend la route vers Cripple creek, village cowboy de la ruée vers l'or, transformé en ville du jeu avec pleins de casinos old school et des jolies photos en perspective. Eh non, la rue principale est en travaux (énormes engins et trous partout donc pas de photo) et la ville est déserte. François Pignon sors de ce corps!!

Voila, la photo tant redoutée (la dernière, celle ou on prépare les valises) est maintenant affichée. J'espère que vous avez apprécié nos aventures et que cette saison a été à la hauteur des précédentes. Nous, comme vous avez pu le constater, on s'est éclaté comme des petits fous, et on en a profité au maximum car s'était vraisemblablement la dernière saison des Tapotours au grand complet. (eh oui les filles grandissent!!)Merci à tous ceux qui ont pris quelques minutes pour commenter nos délires. Et si  on faisait péter le record des commentaires (12 il me semble) pour finir en beauté. Allez à vos claviers!

See You

La ruée vers ... le sable

Pour la seconde fois de suite, le réveil sonne à 8h et on se dirige directement pour un breakfast léger comme tout. Pas de gaufre chantilly, pas de bacon, pas d'omelette, pas de bagel au fromage... juste un yaourt avec des céréales. Un vrai régime draconien!
Puis retour dans notre voiture de compet' et direction de nouvelles terres inconnues dans le Colorado.





Après 2h de route, on arrive le long du Rio Grande, rivière mythique de la ruée vers l'or. Les Tapotours s'équipent avec chaussons, pelle et l'écuelle pour tamiser. On se faufile tel Cochise sans faire de bruit pour ne pas effrayer les pépites.







Et on se met à l'ouvrage. Tir de barrage à la dynamite, forage le plus profond possible, on remplis le "pan" avec du sable, on secoue, on fait la vague pour faire partir le sable blanc, on secoue, la vague... et quand il ne reste que le sable noir, on tapote sur le bord et apparaît par magie ... Rien!! Alors on recommence, encore et encore c que le début d'accord, d'accord, mais le résultat reste le même à chaque pelletée, makache ouallou !!





On demande alors de l'aide à Chuck, un chercheur de pépites émérite, qui nous enseigne les gestes du chercheur d'or, les endroits où creuser et comment scruter le sable noir.
Mais sans succès, on n'aura pas la joie de découvrir un bout de métal brillant au fond de notre gamelle.

La loose du chercheur

On décide alors de reprendre la route vers le parc national de Grand Sand Dune (encore du sable, beaucoup de sable) pour un des derniers efforts physique de notre périple.
Gravir une dune de 220m, dans un sable brûlant, en claquette, en short et en marcel (eh oui mon ami Tug, j'ai des sans manche floridien collector que je n'arrive pas à jeter) pour arriver tout la haut où on voit les points noirs.





L'effort est vraiment très intense et on a pas vraiment le bon matériel. A chaque pas de 50cm, on redescend  de 60cm. Les filles abandonnent à mi-parcours et seul Mr T., au prix d'un effort terrible, parviendra au sommet pour obtenir le classique selfie comme récompense




La descente sera beaucoup plus rapide. En cause, notre orage quotidien qui se pointe avec bourrasque de vent (vive le sable dans tous les trous) et la pluie . On commence à être habitué c le troisième jour de suite.






Pour terminer ce post, une petite mise
au point (et vengeance personnelle car moi je conduis pendant ce temps là) s'impose en ce qui concerne les accusations, lors de plusieurs commentaires, de torture physique et mentale de la gente féminine, par le gentil organisateur.





 Je tiens à préciser qu'aucune femelle Tapotour n'a été maltraité pendant ce voyage et qu'au contraire, elles ont les meilleurs rôles dans ce nouveau péplum Stasunien.
Elles ne font rien si ce n'est dormir, faire la sieste et pioncer.

See You

Journée des records!!

Cette nouvelle journée, au départ, s’annonçait sans prétention aucune, si ce n'est des nouveaux endroits magiques à visiter mais beaucoup plus tranquille que les jours précédents. Et finalement, les Tapotours vont en profiter pour battre plusieurs records.
Le premier (il est peu glorieux) concerne le réveil. 8H, on s'est levé à 8h du matin, on a dormi comme des gros sacs qui ne pensent qu'à se prélasser. La honte internationale!!
Bon c vrai qu'avec le décalage d'1h en principe il est 7h  mais bon quand même, la T. family a un standing à préserver  et un leitmotiv à entretenir " Y'a pas de fatigue qui soit" (et on fait des pompes).
On quitte l'hôtel vers 9h (les tocards!!) et on prend la route toute droite (les voitures américaines n'ont pas de volant) en direction d'un site mythique ou de nombreux westerns ont été tournés.


Musique d'Ennio Morricone (amenée spécialement pour des frissons garantis), le chapeau sur la tête, on s’engouffre avec notre gros Ford Expedition , sur le chemin défoncé de Monument Valley. Et la 2eme record, le nombre de photos top moumoute, c abusé. Si bien que je n'arrive pas à choisir lesquelles mettre sur le blog.






Toutes nos photos sont réussies, même celles quand on oubli d'enlever le cache de l'appareil.
Ce site est magique. Il y règne une ambiance particulière, la présence des indiens (vaut mieux que 2 tu l'auras) y est surement pour quelque chose mais aussi grâce à tous les films de cow-boy qui ont eu lieu ici. On s'attend à chaque virage, à voir, Eddy Mitchell en santiag', qui va présenter la dernière séance ou bien John Wayne sur son cheval entrain de faire chauffer sa  winchester.
Cultissime!!





Mais au lieu de cela, on a vu arriver le capitaine Stark T. qui voulait charger sans arrêt dans une nouvelle tenue très originale. CHARGEEZZZZ!!
Au niveau de la photo, ceux qui ont l’œil affûté: décor naturel, décor de cinéma, photoshop?
Et pour le challenge du père Magloire qui consistait à apparaître en cow-boy le plus souvent possible, 3eme record, je pourrai pas faire mieux.

Une petite dernière pour la route.
On ne s'en lasse pas !!

Navajo Café

Vers 13h, on arrive à Bluff, village paumé de L'Utah, mais qui abrite un endroit fabuleux pour se sustenter , le Navajo Café. On était déjà venu en 2011 et un des membres de la T. team attendait impatiemment de revenir dans le coin pour exploser le 4eme record du jour, le repas le plus calorique du monde.




Ah le Navajo Burger (avec la voie de J.P Marielle) oh c beau, on dirait de la mousse. Oh nom de dieu de bordel de merde je .....
C le seul burger au monde ou le pain (qui a du être frit puis pané) a plus de gout que la viande. le Must!!
Et les frites, parlons en des frites, qui sont frites et refrites avec de la chapelure, c simple, c une véritable tuerie. Certains se sont même fait descendre en voulant piquer une french fries à son voisin.

Dans l'après-midi, on se fait le Mesa Verde National park (site historique avec des maisons d'indiens construis dans la roche)mais façon Tapotour. (Y'avait un orage qui rodait, et on était pas trop motivé) C à dire en battant le record (5eme du jour) de vitesse (1h30 au lieu d'1/2 journée). On arrive en tank, on s'gare à l'arrache, on prend la photo et on s'casse.
On détenait déjà le record du musée d'histoire naturelle de  New-York city et du musée des civilisations à Ottawa. (Quel palmarès)

En soirée, avant de s'éclater une bonne pizza Pepperoni, (bah oui faut alléger un peu après "the burger"), on se promène, au calme, posey, dans les rues de Durango (autre endroit culte du far-west) quand brusquement Lisa T. se retourne vers le reste des Tapotours et crie " Oh c Gregory Coupet"!! (c t bien lui) Surprise générale, non pas de voir un illustre ex-gardien de but de foot à Durango, mais plutôt (ou Dingo je les confonds toujours) que Melle Tapotour puisse reconnaître en moins de 2 secondes un ancien joueur de foot en plein milieu du Colorado!!
Que de talent dans cette famille.
Au repas Mme T. a goûté du Chardonnay Californien, qu'elle a trouvé excellent d'autant qu'on n'avait pas dépassé sa date d'expria, euh d'epixar, d'expiation... en tout cas il était parfait comme cette belle journée de vacances.Une de plus!!

See You

Lake Powell, We are back !

La voila, la journée tant attendue. Depuis le 22 juillet 2011, tous les Tapotours ne rêvent que de cela, repasser une journée sur le magnifique lac Powell (journée classée N°1 depuis toutes nos campagnes Stasuniennes!!)
On a mi le réveil à 7H, mais des 6H45 tout le monde est sur le pont, ptitdej' gobé en 2 temps 3 mouvements, on charge la voiture et on file chez notre pote Carl pour récupérer nos 2 bolides.
(Rdv à 8h)

Carl c un énorme Mr (dans les 2 sens du terme), on a rarement vu quelqu'un d'aussi sympa. En plus, il pratique des prix défiant toute concurrence pour les habitués dont nous faisons partie  (ce sont ses mots et c seulement notre deuxième fois)
Imaginez: 120€ par machine pour toute la journée et Carl vous emmène les Jet-ski et revient les chercher quand vous le souhaitez. Du vrai service à l'américaine et avec le sourire cela ne coûte pas plus cher!



8H30, la T team est sur sur l'eau, on a pas besoin de permis, pas besoin d'autorisation, on te fou à la baille et tu te démerdes comme tu peux. On est partie pour un trip de 8h dans un des endroit les plus fun de la planète. Il fait 33° avec un grand soleil, l'eau est aux alentours de 30° et le cadre mes amis, la cadre est juste indescriptible.















Toute la journée, on va alterner entre des run à plus de 80km/h, des baignades dans des endroits paradisiaques, des séances photos dignes des grands magasines de mode et le classique picnic Tapotour ( sandwich dinde+provolone+tomate et chips avec cerises en dessert)
On est t'y pas bien mon Tintin?







Mais, car il y a toujours un mais, alors que l'on est tranquillement entrain de se faire dorer la pilule, un orage sournois arrive par derrière avec les vents violents qui vont avec. Et en 5 secondes, les chapeaux, les lunettes, les gilets, les jet-skis, la Juliette se retrouvent éparpillés sur le plan d'eau. Et pour couronner le tout, la bonne tempête de sable qui te fouette la tronche bien comme il faut. C le branle bas de combat général!!


Le retour à la base va être tout simplement épique. La fatigue, le vent, les vagues, de l'eau plein la tronche vont légèrement nous compliquer la tache. On a terminé notre périple complètement abruti, sur les rotules, mais trop content de notre journée malgré tout. En plus le gentil Carl nous attendait et il a su nous remonter le moral. Il a fait une ristourne sur l'essence, il nous a offert à boire et des chapeaux pour les filles Tapotours.











Il n'en fallait pas plus pour nous redonner une pêche d'enfer. Encore une journée mémorable!!

See You