Aujourd'hui pour l'anniversaire du tout jeune Téfane Tapadbol, ce dernier a la riche idée de vouloir nous amener tous au sommet de la montagne Pelé. Et il vend l'idée au groupe, comme une petite grimpette facile, sans difficulté majeure et à la portée de tous. Après 1h de route, nous arrivons au complet au pied de la première difficulté, le parcours est complètement dans le brouillard (et heureusement car sinon on aurait fait 1/2 tour sur le champs) et la température agréable autour des 24°. Au départ, tout le monde est motivé, de bonne humeur et les filles Tapotours sont fraîches comme la rosée (euh plutôt comme un verre de rosée pour une des trois)

Des les premières marches, on se rend vite compte qu'il y a un fumier de lapin qui nous à mythonner et que la montée va être beaucoup plus touchy que prévu (et je ne vous parle pas encore de la descente). La réaction de Mme Tapadbol (voir ci contre) reflète parfaitement l'esprit général quand on apprend que la difficulté du parcours est de niveau 3 (5 étant le niveau max). En plus il fait plutôt frisquette, le vent se lève et cerise sur le gâteau, il pleut régulièrement et on commence à être bien humide.

Pendant près de 2h, on va se battre contre les éléments, on va rester souder et solidaire afin de pouvoir atteindre notre objectif du jour, qui est de voir le sommet du mont depuis le refuge N°2.

Et vers midi, on atteint le graal et au miracle, il y a quelques éclaircies qui nous permettent d'entrevoir la beauté incroyable du site (malgré une odeur d'urine prononcée qui nous a laissé penser que Mme S. été parmi nous). A ce moment précis, l'animosité envers l'instigateur malhonnête, a complètement disparu mais cela ne va durer qu'un temps.
Car une fois au sommet (ou presque), il faut penser à une chose importante, redescendre pour aller boulotter. Surtout qu'en bons touristes, nous n'avons pas pris assez d'eau et que le soleil commence à pointer le bout de son nez

Et c'est là que les choses vont commencer à se compliquer. La montée nous a explosée, on est dans le dur depuis un moment, on a soif, on a faim et les averses on rendues le parcours très glissant. Mme Tapadbol après 3 chutes sans conséquences, a pris la décision de descendre principalement sur les fesses, histoire de limiter les risques.
Quand à Mme Tapotour, assez discrète depuis le début de l’ascension, les choses vont se gâter à la vitesse grand V.
Avec le fameux coup de fringale, elle va perdre la raison et manquer de lucidité en s'engageant sur une partie très glissante, chaussée de ses petites Converses en toile de princesse (idéales pour ce type de galère) . Et ce qui devait arriver, arriva. Sur son second appui, elle a basculé en arrière et s'est écrasé de tout son poids sur ses avant-bras, qu'elle avait placé sous elle pour amortir sa chute.
Le verdict est lourd et sans appel: l'épaule gauche est salement amochée, le coude gauche est en sang et on dénombre plusieurs hématomes dont un au poignet droit qui devra être surveillé de près, dans les jours à venir. Elle, qui souffrait déjà du bras droit, a maintenant le bras gauche dans le sac. Si on en croit l'adage bien connu, elle n'est pas prête de remanger du chocolat !!
Après presque 4h30 d'efforts intenses, on arrive tant bien que mal au complet pour un picnic bien mérité (on s'est vengé sur la bouffe). Puis 35' de voiture vers la plage la plus proche (merci aux Ramoneurs de Menhirs qui nous ont aidés à rester éveillé) où là, les activités ont été beaucoup plus basées sur la lecture, la sieste et faire la larve sur le sable.
On se rappellera longtemps du Niversaire de Mr Tapadbol
See You